C’est la perte, pour l’assureur comme pour l’assuré, de la possibilité de faire valoir un droit au-delà d’un certain délai. Ainsi, passé ce délai, l'assureur ne peut plus réclamer le paiement des cotisations à l’assuré et, de même, l'assuré perd, au-delà de ce délai, ses droits envers son assureur pour lui réclamer une indemnisation.
Ce délai de prescription est fixé à deux ans pour toutes les actions dérivant d’un contrat d’assurance. Elle est de dix ans pour le bénéficiaire d’une assurance-vie (lorsqu’il s’agit d’une personne distincte du souscripteur lui-même) et, pour les ayants droit de l’assuré dans le cas d’une assurance contre les accidents corporels.
La prescription court à compter du fait générateur qui justifie l’action exercée (par exemple à compter de la survenance d’un sinistre) ou à compter du jour où les intéressés ont eu connaissance de ce fait (par exemple à partir du moment où l’assuré a eu connaissance d’un sinistre qu’il ignorait lors de sa survenance).
Le délai de prescription peut être interrompu notamment par :
- l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception adressée par l’assureur ou l’assuré ;
- une action en justice ;
- la désignation d'un expert après un sinistre ;
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